Dans notre société, être en couple est considéré comme une norme ou un but. Les célibataires sont souvent vus comme des individus à aider, voir, à sauver.
Pourtant, pour une femme hétérosexuelle, être en couple n’est pas forcément gage d’épanouissement personnel. En 2018, la notion sociologique de « charge mentale et émotionnelle » a été démocratisée par l’illustratrice féministe
Emma. Cette expression désigne la pression qu’on souvent les femmes (plus que les hommes), à s’occuper du foyer et à maintenir leur relation amoureuse. Sur instagram, l’injonction au couple (entre autres) est aussi dénoncée sur le compte « dites-trentetrois ». Ce profil rassemble des témoignages de trentenaires qui se sentent oppressés par l’idée que leur entourage se fait d’une vie normale.
Hello je suis en couple, mariée même et pourtant je pense qu’on peut totalement être heureux en solo.
L’autre n’est pas là pour assurer le bonheur mais pour partager le mien selon moi, je n’ai pas attendu d’être mariée pour me sentir bien ou mieux. Je pense qu’on investit sur les autres avant d’investir sur soi pour son propre bonheur.
Bonjour Elise, nous pensons en effet que c’est le meilleur état d’esprit à avoir pour construire une relation saine avec soi et avec les autres. L’idéal est d’être en couple par ce qu’on a envie de partager sa vie avec l’autre et pas parce qu’on en a besoin. Passe une bonne journée 🙂
Nous sommes notre premier partenaire!! Et je suis aussi la seule responsable de mon bonheur (ou de mon malheur, en laissant les autres m’atteindre par exemple!) et bien que je sois mariée, je comprends tout à fait cette tendance de sologamie!
Nous n’aurions pas dit mieux Karine 😉
Salut salut ! Tout d’abord merci pour la découverte, je ne connaissais absolument pas le concept 🙂
En tant que célibataire, épanouie et heureuse, j’ai eu un peu de mal à faire comprendre à mon entourage mon point de vue… Etre seule, s’aimer et savoir vivre seule et mega important ! Ne pas prendre son/sa compagne(on) comme un substitue ou une boué au bonheur. Car le jour où il part c’ est la noyade… 🙂
Merci pour ton retour 🙂 C’est tellement précieux d’être à l’aise avec soi même. Ce n’est pas toujours un chemin facile pour y parvenir alors félicitations !
Encore un super sujet, merci pour cet article passionnant ! Je comprends que le sujet puisse faire débat, moi-même j’avoue mener un vif dialogue intérieur entre les “pour” et les “contres (j’insiste sur les guillemets hein). Mais comme tu le dis, finalement mon avis importe peu, c’est surtout celui de ceux ou celles qui le font qui compte. Mais c’est vrai que ça pose le débat du “renouvellement de notre espèce” entre cette tendance et le no-kid écologique… car bien que nous soyons très nombreux sur terre, il faut aussi avoir conscience que sans personne pour nous remplacer dans l’économie on précipite la fin… D’un point de vue plus “bien-être” je rejoins ta conclusion; il faut être ni trop positif, ni trop pessimiste, s’aimer, mais pas trop, etc… donc c’est vrai qu’il y a cette tendance à vouloir normer le développement de soi, et ça clairement je suis contre ! voilà pour mon pavé haha. A bientôt !
Merci beaucoup Farah pour tes commentaires réguliers ! 🙂 Toute la question est de savoir s’il est plus important de nous adapter aux dysfonctionnements de notre société en encourageant à faire des enfants pour payer les retraites par exemple, ou est ce qu’il faut prendre le temps de remettre en question cette norme, qui est presque une injonction pour les femmes, au risque que effectivement,l’économie en pâtisse.
Oui le principal reste de faire de son mieux. Tout va bien bien si on n’est pas une pro du yoga, maman, épouse, femme d’affaire etc… Merci pour “ton pavé”, à bientôt !
Article très intéressant, personnelement lors de ma rupture j’étais dans le doute façe à moi-même et à ce que j’étais capable de faire seule. Finalement j’ai appris à mieux me comprendre, à m’affirmer plus et je me sens mieux qu’avant et prête à assumer je sais vivre seule et que je m’apprécie sans pour autant virer à l’égocentrisme. Bref, je m’aime comme je suis et je sais ce que je veux 🙂
Bonjour Florence ! En effet, les ruptures nous apprennent souvent beaucoup sur nous-même. C’est avec soi que l’on passe tout notre temps, tu as raison, autant s’apprécier 🙂 Félicitations pour ton parcours.